LIBER
LIBERTE : Etymologiquement rattaché au terme latin Libertas, il diffère aussi bien phonétiquement que conceptuellement du Grecque ancien de liberté est ἐλεύθερος, eleútheros (« libre »), avec le suffixe -ία, -ía. Par ailleurs LIBERTÉ et libertas contiennent le suffixe Grecque ancien LIBER "λιβάς άδος (ἡ)" : tout liquide s'épanchant goutte à goutte, il caractérise alors durant l'antiquité Grecque le mouvement fluide du liquide, ce qui verse et coule, et pourrait alors se traduire comme la sève, puis par la suite, LIBER est ensuite latinisé, cet amuïssement permet alors un autre sens à l'époque de l'antiquité Romaine, et représente une solidification, il signifiera désormais à la fois par son suffixe liber : l'écorce de l'arbre dont l'état : libertas, désignera par analogie celui de l'état de l'homme libre.
L'onomasiologie de libertas se révèle donc par l'emprunt de désignant de flux élémentaire de la condition liquide dont nous sommes entrelacés en Grèce antique pour se greffer, durcie à l'époque Romaine sous forme d'écorce, de protection au dessus de ce qui est animé. Une analogie qui montre à quel point l'humain petit à petit, à travers le temps s'extrait des sens onomatopiques de son langage pour s'élève au dessus des raisons fluides des relations interspécifiques et centrer le regard sur des conversations en "croûte" monospecifiques.
(ce qui conduit la sève, ce qui accompagne et dirige le vivant) et té: (état de).

la liberté est donc l'état de conduite et de protection du vivant,
et son origine étymologique est organique. Vers la liberté du vivant, vers les droits du vivant.
Être libre signifiait en un temps, être nomade et transmettre la culture nutritive de l'environnement au travers de l'échange de savoirs sur l'environnement, entre autre sur la cueillette, le soin, et la chasse. Aujourd'hui, l'humain est majoritairement sédentarisé et son idéal de liberté réside dans le confort d'un toît, son urbanisation et le financement de son alimentation.
Autrefois la peur était une production intuitive qui préservait l'humain dans son environnement naturel, aujourd'hui c'est la peur de la perte de son urbanité, qui négocie sa fonction sociale, et ses modes relationnels, qui l'évincent de son intuition, des battements de son coeur.
Puiser dans l'intuition, les rêves, l'inconscient collectif et les utopies, engagent l'humain à ne plus fonctionner mais à exister.